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Mondialisation / Globalization

Zanele MUHOLI
(Afrique du Sud)  
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Creating for Love

 

Documentary / documentaire  

We Live in Fear

Sabreen BINT LOULA
(Djibouti/France)   
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Du départ à l'arrivée : un Aller pas simple

From Start to Finish: Not an Easy Ride

 

Vidéo / Video 

Son nom, celle qui meurt

Her name, who she dies

kimura byol ­- nathalie lemoine
(Corée du Sud/Belgique/Canada)  
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Je vous souhaite une belle vie – Volet artistique

I Wish for You a Beautiful Life – Artistic aspect

 

Je vous souhaite une belle vie – Volet sociopolitique

I Wish for You a Beautiful Life – Sociopolitical aspect

 

Présentation des 40 ans du Groupe Intervention Vidéo GIV : Commissaire 

Presentation of 40 years of Groupe Intervention Vidéo GIV: Curator

Norma MOGROVEJO
(U. Autonomia Mexico) 
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La cuerpa lesbiana y la geopolítica del placer

she Lesbian Body and the Geopolitic of Pleasure

La-corps lesbien et la géopolitique du plaisir

Jules FALQUET
(U. Diderot – Paris 7, France) 
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The traffic in women 2.0 : de l'économie politique du sexe à la combinatoire straight

The Traffic in Women 2.0: from the Political Economy of Sex to the combinatoire straight

Ilana ELOIT
(London School of Economics, Angleterre) 
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« Le bonheur était dans les pages de ce mensuel » : la presse lesbienne et la construction du sujet lesbien en France (1976-1990)

« Happiness Was in The Pages of This Monthly »:  Lesbian Press And The Construction of The Lesbian Subject in France (1976-1990)

Bonnie J. MORRIS
(Georgetown U., Washington, DC, É-U.)  
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The Women’s Music Movement: Documenting Artivism in an Era of Lesbian Erasure

Le mouvement de musique de femmes : Documenter l’artivisme à l’ère de l’effacement lesbien

Line CHAMBERLAND (UQAM : Chaire de recherche sur l’homophobie, RÉQEF, Canada)
Sabrina MAIORANO (UQAM, Canada)  
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Invisibilité et pratiques de représentations dans le militantisme des lesbiennes au Québec dans les décennies 1970 et 1980

Invisibility and Representational Practices in Quebec's Lesbian Activism of the 70s and 80s

Photo © Auto-portrait

Bio 

Artiste féministe, conceptuel-le, et multimédia dont les thèmes privilégiés sont les identités (la diaspora, l’ethnicité, le colorisme, le post-colonialisme, l’immigration, les genres). Son travail a été exposé, projeté et publié à l’échelle internationale. Comme commissaire, Yel.le développe des projets donnant une voix et une visibilité aux minorités. Yel.le continue son travail de militante en documentant les archives de l'histoire des personnes adoptées (à l'étranger) dans les médias et les arts sur le site ACA (archives culturelles des adopté-e-s). Outre sa communication, Yel.le présentera des vidéos du Groupe Intervention Vidéo (GIV).

 

Feminist, conceptual and multimedia artist focusing on identities (the diaspora, ethnicity, colorism, immigration, gender) whose work has been shown, projected and published internationally. As a curator, Ze develops projects that give minorities a voice and visibility. Ze continues her work as an activist by documenting archives recounting the history of (international) adoptees in the media and the arts on the ACA (Adoptee Cultural Archives) website.  Aside from her presentation, Ze will screen videos produced by Groupe Intervention Vidéo (GIV).

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Présentation 

En 2004, la Corée célébrait les 50 ans de pratique d'adoption internationale. Pour moi, ce fût l'occasion de créer une installation « Je vous souhaite une belle vie » tirée d'une anthologie nord-américaine de Sara Dorow (1999, Young & Young Publishers, U.S.A). Cette installation avait pour but de commémorer la longue liste des adoptés coréens qui se sont suicidés et qui n'ont pas survécu à leur adoption. Ça dérange. J'utilise mon travail artistique pour soulever des sujets « difficiles ». Mes trans-identités (Corée du Sud/Japon, Belgique et Montréal) me permettent de n'appartenir à personne et à plusieurs groupes (communautaires, identitaires) à la fois. Souvent, on me demande de choisir l'un pour l'autre, mais ma non-binarité m'excuse de cette obligation. Mon artivisme a trouvé au fil des décennies des outils, des langages et des technologies d'expression qui dépassent et touchent les minorités à la marge de la majorité.

 

2004 marked the 50th anniversary of Korean international adoption. This afforded me the opportunity to create an installation entitled “I Wish for You a Beautiful Life,” named after a North American anthology edited by Sara Dorow (1999, Yeong & Yeong Book Company, U.S.A). The purpose of this installation was to commemorate the long list of Korean adoptees who committed suicide and did not survive their adoptions. This is disturbing. I use my artistic work to highlight “difficult” topics. My trans-identities (South Korea/Japan, Belgium and Montreal) enable me to belong to no one and several (community, identity) groups at the same time. I am often asked to choose one or the other, but my non-binary nature exempts me from this obligation.  As the decades passed, my artivism has found the tools, languages and technologies of expression that surpass and touch minorities on the margin of the majority.

 

https://starkimproject.com

Photo  © Olga Gonzàlez

Photo © Eva- Luna Tolence

Bio

Professor of women's studies on the faculty of both Georgetown and George Washington University in Washington, D.C. She is the author of the first published volume on women's music festivals (Eden Built by Eves) as well as thirteen other award-nominated books, including Girl Reel, Revenge of the Women's Studies Professor, Women's History for Beginners, and The Disappearing L: erasure of lesbian spaces and culture (2016). Dr. Morris spent over thirty years documenting and working at women's music festivals, and will be donating her archival collection to the Schlesinger Library at Radcliffe.

 

Professeure d’études féministes, elle fait partie du personnel des universités Georgetown et George Washington, à Washington, D.C. Auteure du premier ouvrage sur les festivals de musique de femmes (Eden Built by Eves), elle a publié treize livres, mis en nomination pour divers prix, notamment Girl Reel, Revenge of the Women's Studies Professor, Women's History for Beginners et The Disappearing L: erasure of lesbian spaces and culture (2016). Durant plus de trente ans, elle a travaillé dans les festivals de musique de femmes et documenté leurs expériences. Elle compte faire don de sa collection d’archives à la Schlesinger Library du Radcliffe Institute for Advanced Study, de la Harvard University.

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Présentation

Au tournant des années 1980 émerge, en France, une presse lesbienne qui excède la presse féministe et la presse homosexuelle dans la recherche politique, intime et poétique d'un espace à soi. Ainsi, la presse lesbienne n’est pas le reflet d’un mouvement lesbien qui lui préexisterait mais bien le lieu où se structure et où s’invente le sens d’une appartenance collective. Cette presse militante, bien plus qu’un outil d’information, est l’espace par excellence où se forme la communauté lesbienne et où s’articulent les questions politiques qui la traversent. Incarnant le moment de la fusion du « groupe » où le sujet politique advient, elle permet ainsi la structuration d’un espace de socialisation, de politisation et d’expérimentations artistiques que nous envisagerons de mettre en lumière dans cette présentation.

 

At the turn of the 1980s, a lesbian press, in search of its own political, intimate and poetic space emerged and came to surpass the feminist and homosexual press. This lesbian press was not the replica of a preexisting lesbian movement but a place to conceive of new ways of creating and sustaining community. This activist press, more than a mere information sharing tool, is the space out of which the lesbian community emerged and where issues paramount to the community were voiced. As will be discussed in this presentation, lesbian press captured this moment of lesbian community formation, where a political subject came into being, which opened up the possibility of structuring spaces for socialization, politicization and artistic experimentation.

Photo © Woody Simmons

Bio

Elle nait, grandit et est éduquée à Djibouti, puis s'exile en France pour des raisons politiques. Diplômée des Sciences humaines de l'Université de Strasbourg (spécialisation monde arabo-musulman), elle a travaillé dans des associations luttant contre les pratiques d’excision (GAMS et CAMS); travaille comme responsable de campagnes régionales à Amnesty International France. Elle intervient comme consultante sur la question des Mutilations sexuelles féminines (MSF) auprès du Bureau Afrique à Amnesty Londres, des violations liées au genre (mariage forcé, LGBT), du droit d'asile. Elle a publié l’étude Les Mutilations sexuelles féminines : les religions sont-elles impliquées ? (2005), en collectif, l’article De la nécessité de faire bon accueil aux lesbiennes et aux femmes étrangères - Lesbiennes étrangères en mouvement, en France aujourd’hui (2007). Depuis quatre ans, elle travaille aussi auprès des réfugié.e.s syrien.ne.s en France en tant que responsable de permanence.

 

Born and raised in Djibouti, Sabreen Bint Loula later exiled herself to France for political reasons. After graduating in Social Sciences at Strasbourg University with a specialization in the arabo-islamic world, she worked in groups such as GAMS and CAMS to fight against female genital mutilation (FGM) and was the regional campaign coordinator of Amnesty International France. She was also a consultant, at the African office of Amnesty Londres, on issues of female genital mutilation, gendered violence (e.g. forced marriages, LGBT issues) and right of asylum. She published the study Les Mutilations sexuelles féminines: les religions sont-elles impliquées ? (2005) and co-wrote the article De la nécessité de faire bon accueil aux lesbiennes et aux femmes étrangères - Lesbiennes étrangères en mouvement, en France aujourd’hui (2007). In the last four years, she has been working with Syrian refugees in France as a duty manager.

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Table ronde

Dans cette table ronde, je tenterai de partager mon expérience, une grande part de la vie que l'exil a façonnée, je me définis comme activiste féministe lesbienne politique et comme artiste réalisatrice engagée. De Djibouti à Paris, entre attachement, souvenirs, violences des mutilations sexuelles, départ, résistance, résilience, féminisme et lesbianisme, il me fallait créer pour survivre. Partant de ma rage de vivre et de ma révolte, je me suis dédiée à la résistance féministe lesbienne : ma vie, mes combats seront désormais avec-pour-par les femmes dans le monde entier. En 2009, j'ai cofondé le groupe LOCs - Lesbiennes of color (groupe de lesbiennes exilées, réfugiées et françaises d'origine immigrée, qui avons en commun l'Histoire du colonialisme et de l’esclavagisme, et luttons contre les rapports imbriqués : sexisme, racisme, lesbophobie). En réalisant des documentaires dont les thèmes récurrents sont les femmes et l’exil, j'essaie d'exprimer ma créativité, mon émotion.

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In this roundtable, I will try to share my experience, a big part of which has been shaped by exile. From Djibouti to Paris and between the connections, the memories and the violence of genital mutilation, the departures, the resilience, feminism and lesbianism I realized that: I had to create to survive. I identify as a feminist activist political lesbian and as a socially engaged artist and producer. Using my will to life and my revolt as a starting point, I dedicated myself to lesbian feminist resistance : my life, my fights are, for now on, with, for and by women in the world. In 2009, I co-founded the group LOCs – Lesbiennes of color (Lesbians of color), a group for exiled, refugee or french of immigrant decent lesbians who have in common a history of colonialism and of slavery and who are fighting against the interlocking of sexism, racism and lesbophobia. By producing documentaries on the recurring theme of women in exile, I share my creativity and my emotions.

 

Documentaire

Mon travail en tant qu'artiste (Sabreen Bint Loula) est de faire en sorte que mon exil, mon lesbianisme, ma réalité en tant que of color et mon féminisme guident, voire inspirent, mon approche artistique dans ce que je crée en autonomie financière afin de ne pas subir d'influence dépolitisante. Formée à la réalisation documentaire en 2011 par les Ateliers Varan; j'ai réalisé quatre films, dont deux d'auteure, et deux clips militants. Je travaille actuellement à un cinquième documentaire sur le thème de l'exil-asile politique. Le documentaire que je présente s’intitule « Son nom, celle qui meurt ». Il s’agit du récit d'une jeune femme qui revient dans sa ville natale, Calcutta, après six ans d'absence. La ville a évolué au rythme d'une mégapole, mais l'histoire de celle que les sœurs missionnaires de la Charité ont nommée « Celle qui meurt » y reste gravée (vidéo couleur, 22 m, 2013).

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My work as an artist is about making sure that my exile, my lesbianism,  my reality as an « of color » and my feminism guide and inspire my artistic approach in what I create especially regarding the financial autonomy that I foster to avoid a depoliticizing influence. Trained by Les Ateliers Varan in documentary direction in 2011, I have directed four films : two independent author films and two activist clips and I am currently working on a fifth documentary on the theme of political asylum-exil. The documentary that I will be presenting, titled Son nom, celle qui meurt , is the story of a young women who comes back to Calcutta, her hometown, after 6 years of absence. The city has changed to the rhythms of a megapolis, but the story of « Celle qui meurt » (the one that dies) as she is called by the missionary sisters of la Charité, is forever intertwined with it (colour video, 22m, 2013).

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Her name, who she dies

February 2013, it had been six years since she had not returned to her country in Indiaand in her hometown Calcutta. The city has kept pace worthy of a megalopolis but the story of the one the Missionary Sisters of Charity called "She who dies"remains etched. Her story is written in past and present from the Hindu areas of Kalighat to Shishu Bhavan orphanage’sdormitories. Since then, “She who dies” resists, lives and tells us about her through Calcutta with its atmosphere, its narrow streets, markets, stalls, its smell, its sound and its people.

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www.lappeldelalune.com/#!portrait-sabreen-bint-loula/gfscn

Bio

Sociologue de formation, professeure au Département de sexologie de l'UQAM, Line Chamberland est titulaire de la Chaire de recherche sur l'homophobie. Elle est membre régulière du Réseau québécois en études féministes (RÉQEF). Elle possède une expertise sur la situation et sur les conditions de vie des lesbiennes, et plus généralement des homosexuels, au Canada. On lui doit la majorité des rares colloques portant sur les lesbiennes qui ont été organisés dans un cadre universitaire à Montréal, dont « Identités et luttes lesbiennes dans les espaces sociaux, médiatiques et politiques » au Congrès international des recherches féministes dans la francophonie qui a eu lieu en août 2015. Elle vient de faire paraitre (2015) avec Julie Podmore : "Entering the Frame: Early Lesbian Activism and Public Space in Montréal", Journal of Lesbian Studies (numéro coordonné par Catherine Taylor et Janice Ristock, 19 : 2, 192-211). Elle est l'auteure de Mémoires lesbiennes. Le lesbianisme à Montréal entre 1950 et 1972, Montréal, Éditions du remue-ménage.

 

Trained as a sociologist and professor at the Department of Sexology at UQAM, Line Chamberland holds the Chaire de recherche sur l'homophobie and is a member of the Réseau québécois en études féministes (RÉQEF). She is an expert on the living conditions and place of lesbians as well as more generally homosexuals in Canada. We owe her the majority of the rare colloquiums on lesbians that have been organized in the academic context in Montreal, the latest being « Identités et luttes lesbiennes dans les espaces sociaux, médiatiques et politiques » (Identity and lesbian struggles in the social, media and political spaces) at the International Congres in Feminist Research in the Francophonie (Congrès international des recherches féministes dans la francophonie) that took place in August 2015. She just published (2015) in collaboration with Julie Podmore the article: "Entering the Frame: Early Lesbian Activism and Public Space in Montréal", Journal of Lesbian Studies (edited by Catherine Taylor and Janice Ristock, 19 : 2, 192-211) and is the author of Mémoires lesbiennes. Le lesbianisme à Montréal entre 1950 et 1972, Montréal, Éditions du remue-ménage.

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Bio

Sabrina Maiorano est sexologue de formation, en plus d’avoir complété une maîtrise en histoire de l’art avec concentration en études féministes. Son mémoire porte sur la représentation du sadomasochisme lesbien et du gode-ceinture en art contemporain dans les œuvres d’artistes lesbiennes. Elle poursuit actuellement un doctorat en sexologie à l’Université du Québec à Montréal.

 

Sabrina Maiorano is a trained sexologist and has also completed a master in art history with a specialization in feminist studies. Her thesis was on the representation of lesbian sadomasochism and dildos in contemporary art in the work of lesbian artists. She is currently working on a PhD in sexology at UQAM.

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Présentation

Selon des témoignages recueillis auprès de militantes lesbiennes concernant les années 1970 et 1980, l’invisibilité constituait alors le principal obstacle à l’affirmation sociale et politique du lesbianisme. Il s’agira ici de documenter des pratiques de représentations visuelles telles que remémorées par ces militantes, notamment celles ayant recours à la vidéo et à la photographie, des pratiques mises en œuvre afin de contrer cette invisibilité, créer des liens de solidarité et forger une communauté lesbienne.

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According to testimonies gathered from lesbian activists regarding the 70s and 80s, invisibility constituted then the main obstacle to the social and political affirmation of lesbianism. This project is about documenting the practices of visual representation as remembered by these activists, especially those who used videos and photography to counter invisibility, create solidarity and build a lesbian community.

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http://www.chairehomophobie.uqam.ca

Bio

Doctorante en Études de genre au Gender Institute de la London School of Economics and Political Science (LSE), Ilana Eloit travaille sur la politisation du lesbianisme en France de 1970 à 1990. Elle est également chercheuse associée au programme de recherche GEDI (Genre et discriminations sexistes et homophobes), coordonné par l’université d’Angers. Sa thèse de doctorat porte sur le lesbianisme politique des années 70 et 80 en France. Elle est une des contributrice du Dictionnaire des féministes (Presses universitaires de France) et a publié entre autres articles: « Sarah Schulman on ‘Conflict Is Not Abuse’: Rethinking Community Responsibility Outside of the State Apparatus ». Elle publiera prochainement un article sur l'histoire du lesbianisme politique en France (1970-1982) pour le journal Vingtième Siècle – Revue d'Histoire et un article sur la presse lesbienne du début des années 80 pour le journal Le Temps des Médias. Diplômée de Sciences Po Paris de l’Université Paris 1 La Sorbonne, ainsi que de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, elle a été curatrice en 2011 d'une exposition sur la photographie lesbienne des années 1970 aux États-Unis au Leslie/Lohman Museum of Gay and Lesbian Art à New York.

 

PhD candidate in Gender Studies at the Gender Institute of the London School of Economics and Political Science (LSE), Ilana Eloit works on issues of politicization of lesbianism in France from 1970 to 1990. She is an associate researcher at the GEDI (Genre et discriminations sexistes et homophobes) program coordinated by the University of Angers. Her PhD thesis focuses on lesbian politics in the 1970s and 1980s in France. She has contributed to the Dictionnaire des féministes (Presses universitaires de France) and has published, among other articles : “Sarah Schulman on ‘Conflict Is Not Abuse’: Rethinking Community Responsibility Outside of the State Apparatus”. She will shortly publish an article on the history of lesbian politics in France (1970-1982) for the journal Vingtième Siècle – Revue d’histoire and an article on lesbian press at the turn of the 1980s for the journal Le Temps des Médias. A graduate of the Sciences Po Paris of Université Paris 1 La Sorbonne as well as from the Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, Ilana Elois was the curator, in 2011, of a photography exhibit of lesbians in the 70s in the United States at the Leslie/Lohman Museum of Gay and Lesbian Art in New York.

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Présentation

Au tournant des années 1980 émerge, en France, une presse lesbienne qui excède la presse féministe et la presse homosexuelle dans la recherche politique, intime et poétique d'un espace à soi. Ainsi, la presse lesbienne n’est pas le reflet d’un mouvement lesbien qui lui préexisterait mais bien le lieu où se structure et où s’invente le sens d’une appartenance collective. Cette presse militante, bien plus qu’un outil d’information, est l’espace par excellence où se forme la communauté lesbienne et où s’articulent les questions politiques qui la traversent. Incarnant le moment de la fusion du « groupe » où le sujet politique advient, elle permet ainsi la structuration d’un espace de socialisation, de politisation et d’expérimentations artistiques que nous envisagerons de mettre en lumière dans cette présentation.

 

At the turn of the 1980s, a lesbian press, in search of its own political, intimate and poetic space emerged and came to surpass the feminist and homosexual press. This lesbian press was not the replica of a preexisting lesbian movement but a place to conceive of new ways of creating and sustaining community. This activist press, more than a mere information sharing tool, is the space out of which the lesbian community emerged and where issues paramount to the community were voiced. As will be discussed in this presentation, lesbian press captured this moment of lesbian community formation, where a political subject came into being, which opened up the possibility of structuring spaces for socialization, politicization and artistic experimentation.

Bio

Maîtresse de conférences HDR en sociologie à l'Université Paris Diderot. Responsable de la spécialité recherche « Genre et changement social et politique : perspectives transnationales » du Master de Sociologie et anthropologie de l'Université Paris Diderot et coresponsable du Centre pour les renseignements, la documentation et la recherche en études féministes. Elle travaille à partir de réalités latino-américaines et des Caraïbes, sur la mondialisation néolibérale, les mouvements sociaux dans une perspective d'imbrication des rapports sociaux de sexe, race et classe. Elle s'intéresse aux recompositions de la violence contre les femmes et à l'épistémologie féministe transnationale, postcoloniale et décoloniale. Membre de Nouvelles Questions Féministes, des Cahiers du Genre et Cahiers du CEDREF, elle a publié principalement en français, en espagnol et en portugais. Parmi ses publications sur les questions lesbiennes, on trouve : « Théories féministes et queers décoloniales : interventions Chicanas et Latinas états-uniennes » (Coordination avec Bacchetta, Paola et la participation de Norma Alarcón, Cahiers du CEDREF, 2011), ainsi que De la cama a la calle : perspectivas teóricas lésbico-feministas, 2006, Bogotá : Brecha Lésbica.


Jules Falquet is an HDR Lecturer in sociology at the Université Paris Diderot, the coordinator of the research specialization « Genre et changement social politique : perspectives transnationales »  and co-coordinator of the Centre pour les renseignements, la documentation et la recherche en études féministes. Using as a starting point latino-américain and Caribbean perspectives, her work focuses on neoliberal globalization and social movement through the lens of interlocking social relations of sex, race and class. She is interested in the structures of violence between women and transnational, postcolonial and decolonial feminist epistemology. A member of Nouvelles Questions Féministes and the Cahiers du Genre et Cahiers du CEDREF, she publishes mainly in french, spanish and portugese. Among her lesbian publication, can be found « Théories féministes et queers décoloniales : interventions Chicanas et Latinas états-uniennes » (Editeded with Bacchetta, Paola and with the participation of Norma Alarcón, Cahiers du CEDREF, 2011), as well as De la cama a la calle : perspectivas teóricas lésbico-feministas, 2006, Bogotá : Brecha Lésbica

 

Présentation

La communication retrace d'abord les apports des féministes matérialistes francophones, principalement Guillaumin, Wittig, Tabet et Mathieu. Celles-ci ont transformé la notion de « travail », en théorisant l'appropriation des corps comme machine-à-force-de-travail. Elles ont montré que la sexualité pouvait être appréhendée comme un travail, dans la continuité des rapports sociaux de sexe existants, et profondément dénaturalisé la maternité. Je propose ensuite le concept de « combinatoire straight ». Régissant à la fois l'alliance et la filiation, et organisant les dynamiques simultanées et historiques des rapports sociaux de sexe, race et classe, la combinatoire straight constitue un nouvel outil pour analyser la reproduction sociale et pour penser le développement historique du capitalisme, mais aussi l'actualité néolibérale et néocoloniale, dans une perspective qui rejoint une partie du féminisme décolonial latino-américain et des Caraïbes.

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This presentation starts by examining the contribution of francophone materialist feminism, principally Guillaumin, Wittig, Tabet and Mathieu. These thinkers transformed the concept of work by theorizing the appropriation of bodies as machine-à-force-de-travail and showed that sexuality can be understood as work in the continuity of the existing social relationship of sex and profoundly denatured maternity. Then, I propose the concept of combinatoire straight. Both governing partnerships and familial lineage and mapping the simultaneous dynamics and historical social relations of sex, race and class, the combinatoire straight constitutes a new tool to analyze social reproduction and to think through the historical development of capitalism as well as the current iterations of neoliberalism and neocolonialism in a perspective that is in line with some currents of decolonial latino-american and Caribbean feminist perspectives.

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http://www.julesfalquet.wordpress.com

Nicole TANGUAY

(Canada)

 

Words, Action, Community and Culture:

Developing Communities Through Art and Culture

Langue, action, communauté et culture :

Le développement communautaire par les arts et la culture

Photo  © Auto-portrait

© Auto-portrait

Nancy MARCOTTE
(Canada) 
Petunia ALVES
(Brésil/ Canada)
  

Documentaire / Documentary : Materia Prima

Marie­-Claude GARNEAU

(Canada) 

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Extraits de lieu(x) possible(s) ?

Excerpt from lieu(x) possible(s)

Photo © Julie-Michèle Morin

Bio

Marie-Claude Garneau a complété une maîtrise en théâtre à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, sous la direction d’Angela Konrad et Lori Saint-Martin. À travers son mémoire-création, elle s’est intéressée à la question des générations symboliques de femmes dans les œuvres de Jovette Marchessault et de Violette Leduc. Elle détient aussi un diplôme en interprétation théâtrale de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe.

 

En 2015, elle a organisé le colloque Héritage, évolution, subversion : l’analyse féministe dans le théâtre québécois contemporain dans le cadre du 7ième Congrès international des recherches féministes dans la francophonie qui s’est tenu à Montréal. Elle a également contribué aux revues FéminÉtudes et Jeu. Elle travaille actuellement à un essai sur l’analyse féministe au théâtre, en collaboration avec les actrices et auteures Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent. Dès septembre 2016, elle entamera un doctorat en Lettres françaises, à l’Université d’Ottawa, sous la supervision de Lucie Joubert.

 

Marie-Claude Garneau completed a Master’s degree in Theatre at the UQAM École supérieure de théâtre (University of Quebec at Montreal Graduate Theatre School), supervised by Angela Konrad and Lori Saint-Martin. Through her thesis/creative work, she became interested in symbolic generations of women in the work of Jovette Marchessault and Violette Leduc. She also holds a diploma in theatre performance from the École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe (St. Hyacinthe College Theatre School).


In 2015, she organized a conference entitled Héritage, évolution, subversion : l’analyse féministe dans le théâtre québécois contemporain (“Heritage, Evolution, Subversion:  Feminist Analysis in Contemporary Quebec Theatre) as part of the 7th International Conference on Feminist Research within the Francophonie (i.e. French-speaking communities and individuals, in general) held in Montreal. She also contributed to the publications entitled FéminÉtudes and Jeu. She is currently working on an essay on feminist analysis in theatre, in collaboration with actresses and writers Marie-Ève Milot and Marie-Claude St-Laurent. In September 2016, she began work on a doctorate in French Language and Literature at the University of Ottawa, supervised by Lucie Joubert.

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Présentation

Poème dramatique féministe et lesbien, lieu(x) possible(s) prend la forme d’un triptyque et s’inspire des œuvres de l’écrivaine québécoise Jovette Marchessault et de l’écrivaine française Violette Leduc. Il s’agit de la partie création d’un mémoire-création en théâtre, réalisé à l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM (Montréal), qui explore la question des générations symboliques de femmes à travers l’écriture dramatique.

 

lieu(x) possible(s) propose trois récits indépendants; d’abord, celui d’une écrivaine en quête de l’héritage féministe de Jovette Marchessault et de Violette Leduc; dans la deuxième partie, la rencontre entre deux amoureuses articule la question politique du désir et des identités lesbiennes; finalement, la troisième partie réunit des voix féministes de divers horizons au cœur d’une conversation engagée et intemporelle. La situation d’énonciation se veut à la fois poétique et politique et l’usage de citations trace le passage entre l’héritage féministe de Marchessault et Leduc et les réflexions personnelles contemporaines de l’artiste-chercheure.

 

L’extrait proposé s’intitule La cabane : lieu de l’écriture et constitue la première section du triptyque. Il s’agit du monologue de l’écrivaine solitaire aux prises avec l’insomnie.

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A dramatic feminist and lesbian poem, lieu(x) possible(s) assumes the form of a triptych and is based on the work of Quebec writer Jovette Marchessault and French writer Violette Leduc. This is the creative section of a thesis/creative theatrical work produced at the École supérieure de théâtre de l’UQÀM (Montréal), which explores the issue of symbolic generations of women through dramatic writing.

 

lieu(x) possible(s) consists of three separate stories; the first part is the story of a woman writer searching for the feminist heritage of Jovette Marchessault and Violette Leduc; in the second part, the meeting between two women lovers expresses the political issue of desire and lesbian identities; lastly, the third section unites feminist voices from various backgrounds lying at the heart of a conversation that is committed and timeless.  This act of expression is intended to be both poetic and political and the use of citations travels the pathway between the feminist heritage of Jovette Marchessault and Leduc and the contemporary personal reflections of the artist-researcher.

 

The excerpt presented is entitled La cabane : lieu de l’écriture (The Cabin: A Place to Write) and is the first section of the triptych. It features a monologue by the solitary writer dealing with insomnia.

2016 March 5 Muholi _ Bhekezakhe III _ Parktown

Bio

Muholi is a visual activist/photographer born in Umlazi, Durban, and who lives in Johannesburg. She co-founded the Forum for Empowerment of Women (FEW) in 2002, and in 2009, founded Inkanyiso (www.inkanyiso.org), a forum for queer and visual (activist) media.

 

Muholi’s self-proclaimed mission is ‘to re-write a black queer and trans visual history of South Africa for the world to know of our resistance and existence at the height of hate crimes in SA and beyond’. She continues to train and co-facilitates photography workshops for young women in the townships.

 

Her publications include: Faces and Phases 2006-14 (2014), Zanele Muholi: African Women Photographers #1 (2011); Faces and Phases (2010); and Only half the picture (2006).

 

Née en Umlazi au Durban et vivant à Johannesburg, Zanele Muholi est une activiste visuelle et photographe qui a co-fondé, en 2002, le Forum for Empowerment of Women (FEW) et a fondé, en 2009, Inkanyiso (www.inkanyiso.org), un forum pour les médias queers et visuels militants.

 

Ce qui anime le travail de Zanele Muholi c'est le désir de: “réécrire une histoire visuelle des personnes noires queer et trans d'Afrique du Sud pour rendre compte au monde de notre existence  et de notre force malgré l'omniprésence de crimes de haines en Afrique du Sud et par le monde”. C'est avec cette devise que Muholi enseigne et co-facilite des ateliers de photographie pour les jeunes femmes vivant dans des townships.

 

Ses publications inclues: Faces and Phases 2006-14 (2014), Zanele Muholi: African Women Photographers #1 (2011); Faces and Phases (2010); et Only half the picture (2006).

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Presentation

Without voice, the lives of black LGBTI and especially lesbians are often sensationalized and portrayed in a negative light. They are seen as threatening mainstream ideas of the nuclear heterosexual family. For many black lesbians, the stigma of queer identity arises from the fact that homosexuality is seen as un-African. African women are expected, according to tradition, to have children and procreate with a male partner, the head of the family. Failing to conform to these expectations, we are perceived as deviants, needing 'curative rape' to erase our male attitude and make us into 'true' women.

 

My projects express our existence and ability to exert our presence in a country filled with hate crimes and other prejudices. I decided to exercise this ability by capturing images of my community in order to contribute towards a more democratic and representative South African female homosexual history. From an insider's perspective, my projects are meant as commemorations and celebrations of the lives of black lesbians in South Africa. It is about our her/histories, struggles, lives and experiences.

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En l'absence d'espaces pour s'exprimer et parce que vu comme une menace aux idéaux maintream de la famille nucléaire hétérosexuelle, la vie des LGBTI noir.e.s et plus spécifiquement des lesbiennes noires est souvent dépeinte de façon négative et sensationnaliste. Au coeur du stigmate identitaire pour les lesbiennes noires est l'idée que l'homosexualité est quelque chose de non-africain. Traditionnellement, on attend des femmes africaines qu'elles aient des enfants avec un partenaire homme qui sera le chef de famille. Parce que l'on ne se conforment pas à ses attentes, en tant que lesbienne on est perçu comme des personnes déviantes qui ont besoin d'être “guéries” à l'aide de viols “correctifs” pour faire disparaître notre attitude dite “masculine” et nous transformer en “vraies” femmes. Vu de l’intérieur, mes projets ont pour but de commémorer et decélébrer la vie des lesbiennes noires d’Afrique du Sud en mettant l'accent sur notre histoire, nos luttes, nos vies et nos expériences.

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https://www.artsy.net/artist/zanele-muholi

https://inkanyiso.org

Photo © Mita Hans

Photo de Nancy Marcotte  

© Bart Simpson

Photo de Petunia Alves 

© Auto-portrait

Bio de Nancy Marcotte

De la production à l’assistance à la réalisation, de la recherche à la scénarisation, Nancy Marcotte a oeuvré sur un nombre incalculable de projets. Ses récents crédits comprennent Le Prix à payer (dir. Harold Crooks.); La droite religieuse au Canada (dir. Jon Kalina.), en nomination pour un Prix Gémeaux pour la meilleure recherche (2015); Survivre au progrès (dir. Harold Crooks & Mathieu Roy, producteur exécutif Martin Scorsese); La guerre du sable (dir. Denis Delestrac), en nomination pour un Prix Gémeaux pour la meilleure recherche (2014); Pax Americana, la militarisation de l’espace (dir. Denis Delestrac) en nomination pour un Prix Gémeaux pour la meilleure recherche (2011); Pink Ribbons, Inc.  (dir. Léa Pool) et Le Monde selon Lula, en nomination pour un Prix Gémeaux pour la meilleure recherche (2008).  En 2013, elle a fait la conservation d’une exposition à la Cinémathèque québécoise sur The global Village : l'ère de la télévision au Canada 1950-2000. Elle a travaillé sur de nombreux documentaires produits par l'Office national du film du Canada et des séries canadiennes telles que La culture dans tous ses états. Elle est présidente de Groupe intervention Vidéo et vice-présidente de l’Association des recherchistes en audiovisuel du Canada. Nancy Marcotte est formatrice au programme Documentaire de l’INIS.

 

Nancy Marcotte has worked on numerous projects as a producer, an assistant director, a researcher and a screenwriter. Her most recent work include Le Prix à payer (directed by Harold Crooks.); La droite religieuse au Canada (directed Jon Kalina.), nominated for a Prix Gémeaux for best research (2015); Survivre au progrès (directed by Harold Crooks & Mathieu Roy, executive producer Martin Scorsese); La guerre du sable (directed by Denis Delestrac), nominated for a Prix Gémeaux for best research (2014); Pax Americana, la militarisation de l’espace (directed by Denis Delestrac) nominated for a Prix Gémeaux for best research (2011); Pink Ribbons, Inc. (directed by Léa Pool) and Le Monde selon Lula, nominated for a Prix Gémeaux for best research (2008). In 2013, she curated an exhibit at the Cinémathèque québécoise titled The global Village : l'ère de la télévision au Canada 1950-2000. She also worked on numerous documentaries produced by the National Film Board of Canada and on Canadian shows such as La culture dans tous ses états. She is the president of Groupe Intervention Vidéo (GIV), the vice-president of the Visual Researchers' Society of Canada and teaches in the Documentary program of INIS.

 

Groupe Intervention Vidéo (GIV), un des rares centres qui, de par le monde, se consacre à la mise en valeur d’œuvres réalisées par des femmes. GIV is one of the rare centres in the world that focuses on the work produced by women.

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Bio de Petunia Alves

D'origine brésilienne, Petunia Alves vit et travaille à Montréal depuis 1983. Engagée dans le milieu de la vidéo indépendante, elle devient en 1990 codirectrice du Groupe Intervention Vidéo (GIV), un centre d'artistes voué à la distribution et diffusion d'œuvres réalisées par des femmes, et elle y travaille depuis. Impliquée dans le mouvement féministe, elle réalise et coréalise des vidéos sur des trajectoires de femmes. Elle a aussi collaboré à plusieurs projets des artistes Lyne Lapointe, Martha Fleming et Marik Boudreau. Dans ses vidéos récentes, elle s'intéresse aux souvenirs, à la mémoire et à l'oubli.

 

Petunia Alves has been living and working in Montreal since 1983 and is originally from Brazil. Involved in the independent video milieu, she became, in 1990, and continues to be to this day, the co-director of the Groupe Intervention Vidéo (GIV), an artist centre dedicated to the distribution and diffusion of works produced by women. Active in the feminist movement, she produced and co-produced videos on the lives of women and collaborated, on multiple occasion, with Lyne Lapoine, Martha Fleming and Marik Boudreau for artistic projects. In her most recent work, she focuses on the themes of remembrances, memory and forgetting.

documentaire / documentary

Un regard intime sur une œuvre des artistes Lyne Lapointe et Martha Fleming.

An intimate look at an artistic piece by artists Lyne Lapointe and Martha Fleming.

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http://givideo.org

© Auto-portrait

Bio

Nicole Tanguay (Bedoske) is of Cree and French decent and is a writer, a poet, a playwright, and a musician who has been writing for over thirty years. Nicole's work has been in many anthologies over the years which includes: Miscegenation blues: Voices of mixed race women, Black Coffee poet (YouTube), Weird Writing Issue, Whose Streets, Yellow Medicine Review – A Journal of Literature, Art and The Colour of Resistance: A Contemporary Collection of Writing by Aboriginal Women.

 

In 2002, Nicole taught an 8 week writing course at the Toronto Women’s Bookstore as well as two separate two-spirited youth groups on creative writing skills in 2016. Nicole was the Coordinator St James Town Arts where she developed a three month program called the Neighbourhood of Nations In the School Program, in which she worked with grades 3-5, developing their creative and cultural knowledge of Indigenous cultures within Toronto, along with exploring their own cultural knowledge.

 

Nicole Tanguay (Bedoske) est de descendance Cree et Française. Elle est une écrivaine, une poète, une dramaturge et une musicienne qui se consacre à l'écriture depuis plus de 30 ans. À travers les années, le travail de Nicole Tanguay est paru dans plusieurs anthologies incluant : Miscegenation blues: Voices of mixed race women, Black Coffee poet (youtube), Weird Writing Issue, Whose Streets, Yellow Medicine Review – A Journal of Literature, Art et The Colour of Resistance: A Contemporary Collection of Writing by Aboriginal Women.


En 2002, Nicole a donné un cours de huit semaines sur l'écriture au Toronto Women's Bookstore ainsi que, en 2016, deux cours de création littéraire à deux groupes de jeunes autochtones bispirituel.le.s. Nicole était la coordinatrice du St James Town Arts où elle a développé un programme de trois mois appelé Neighbourhood of Nations In the School Program, où elle travaille avec des jeunes qui sont en 3e, 4e ou 5e année pour qu'elles et ils développent leur créativité et leur connaissance de la culture autochtone à Toronto, ainsi qu'elles et ils approfondissent leurs connaissances sur leur culture.

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Presentation

This presentation will address culture through writing and will explore how to bring community together through arts exploration and discussion.

 

Explorant la thématique de la culture par le biais de l'écriture et de la construction de communauté par les arts et la conversation, cette présentation cherche à examiner de quelle manière les arts et les conversations peuvent nourrir une communauté et créer de la solidarité.

Bio

Mogrovejo est née dans le village Quechua, où elle a appris la culture de la blanchitude. À quatorze ans, sa famille a émigré à Arequipa, une ville conservatrice où elle est devenue féministe et lesbienne. À vingt-huit ans, elle « sexilie » à Mexico, car les femmes n'ont aucune possibilité de vivre sans risques en dehors de l'hétérosexualité. À Mexico, elle trouve une communauté où elle vit sa vie de lesbienne. Elle est professeure à l'Université autonome de la Ville de Mexico, où elle réfléchit sur les modèles civilisateurs qui ont imposé des corps, des pensées, de l'obéissance et des manières de construire des communautés stratégiques en dehors du mandat État/nation/hétérosexualité/classes/ races. Elle a publié des livres sur le mouvement lesbien Abya Ayala : Un amour qui a osé dire son nom, lutte des lesbiennes et sa relation avec les mouvements féministes et homosexuels d'Amérique latine.

 

Nací en un pueblo quechua a cerca de 4mil metros de altura donde aprendí en un colegio de monjas alemanas, la cultura de la blanquitud. A los 14 mi familia migró a Arequipa, una ciudad conservadora donde me hice feminista y también lesbiana. A los 28 me sexilié en México porque las mujeres no encontrábamos forma de vivir fuera de la heterosexualidad sin riesgos. En México encontré una comunidad de referencia donde vivo mi cuerpa lesbiana con entusiasmo.

Soy Profesora Investigadora en la Universidad Autónoma de la Ciudad de México donde reflexiono con mis pares dialogantes sobre los modelos civilizatorios que han impuesto cuerpos, pensamiento, obediencia, y las formas de construir comunidades estratégicas fuera del mandato estado/nación/heterosexualidad/clase/raza.

He publicado algunos libros sobre el movimiento lésbico del Abya Yala: Un amor que se atrevió a decir su nombre. La lucha de las lesbianas y su relacion con el movimiento homosexual y feminista en America Latina; y, Desobedientes. Experiencias y reflexiones sobre poliamor, relaciones abiertas y sexo casual entre lesbianas latinoamericanas, entre otros.

Table ronde d’artivistes / ARTivists Round Table
 – Amélie-Anne Maillhot  –
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Développement de solidarités par l'art et la culture / 
Development of solidarity through art and culture 
Contextualisations historiques
Historical Contextualisations
 - Nicole Lacelle -
Antiracismes, postcolonialités et décolonialisations
Anti­racisms, post­colonialities and decolonization 
 - Gloria Escomel -
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