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Défis / Challenges

Delphine CÉZARD (France/Canada)
Eva Fleur RIBOLI-SASCO (France)
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Les circassiennes sont-elles des artivistes ?

Que font-elles de leur corps en puissance politisés ?

Are Women Circus Artists Artivists? What Is It That They Do With Their Politicized Body Power?

Pamela DODDS
(Canada)   
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Exhibition and Artist’s Talk : Inviting the viewer in

Expo rencontre avec l’artiste Pamela Dodds

Michèle LARROUY
(Maison des femmes de Paris et ARCL, France)   
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Qui, comment, pourquoi se représenter et agir

Tara CHANADY
(U. de Montréal, Canada)

 

Nouveaux narratifs lesbiens : Discours de célébrités, sexualité et identité

New narrative lesbians: Speech of celebrities, sexuality and identity

Valérie SIMON
(U. Concordia, Montréal)
  

Visibility Can't Stop Our Disappearance: On Lesbian Representation, Political Narratives and the Lesbian “Who”

Entre (in)visibilité et effacement : sur la représentation lesbienne, la narration et le « qui » lesbien

Marion PAGE
(France)    
 

Atelier

Le lesbianisme radical français : Qu’est-ce que c’est ?

French Radical Lesbianism: What is it?

 

Présentation

Une analyse novatrice du langage commun français

A Novel Analysis of Everyday French Language

Bio

Visual artist and printmaker. Her work has been exhibited in numerous exhibitions in U.S.A. and Canada, including William Busta Gallery, Cleveland, Ohio; Kelowna Art Gallery, B.C.; and Feminist Art Conference, OCAD University, Toronto. She has received grants from Ontario Arts Council, Massachusetts Cultural Council, Gottlieb Foundation, and Barbara Deming Fund for Feminist Art. Her work has been reviewed in Art New England, Boston Globe, and Globe and Mail, among others, and purchased by Cleveland Museum of Art, Ohio; Purdue University, IL; Boston Public Library, MA; Japanese Paper Place, Toronto; Carleton University, Ottawa and many individuals.

 

Artiste visuelle et graveure. Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions aux États-Unis et au Canada, notamment à la William Busta Gallery de Cleveland, en Ohio; à la Kelowna Art Gallery, en Colombie-Britannique; et à la Feminist Art Conference, de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, à Toronto. Elle a mérité des bourses du Conseil des arts de l’Ontario, du Massachusetts Cultural Council, de la Gottlieb Foundation et du Barbara Deming Fund for Feminist Art. Son travail a fait l’objet d’articles dans diverses publications dont l’Art New England, le Boston Globe et le Globe and Mail. Ses œuvres se retrouvent dans un grand nombre de collections privées, mais aussi au Cleveland Museum of Art, de l’Ohio; à la Purdue University, en Illinois; à la Boston Public Library, au Massachusetts; à la Japanese Paper Place, à Toronto; et à la Carleton University, à Ottawa. 

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Presentation

Artist’s Talk. In my practice I explore the complexities of our human relationships, both personal and global. I create from a feminist, queer sensibility that listens to, embraces and explores the inter-connectedness of humanity, and our relationship with the rest of the Natural world. Women and women's agency are central to my imagery and concepts. 

 

In the media of painting and printmaking, I create compelling imagery describing nuanced moments in interpersonal relationships. The viewer, completing or interpreting the story through their own personal history and experience, may find their perspective questioned or challenged, affirmed or validated.

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Dans ma pratique, j'explore les complexités de nos relations humaines, à la fois personnelles et globales. Je crée à partir d'une sensibilité féministe et lesbienne qui écoute, embrasse et explore l'interdépendance de l'humanité, et notre relation avec le reste du monde naturel. Les femmes sont au cœur de mes images et concepts. Dans les médias de l'impression et de la gravure, je crée des images convaincantes décrivant des moments nuancés dans les relations interpersonnelles. Le spectateur complète ou interprète l'histoire à travers sa propre expérience et il peut voir son point de vue remis en question ou bien validé.

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http://www.pameladodds.net

Photo © Eilish Cullen

Bio de Delphine

Delphine Cézard est docteure en sociologie de l’art et auteure du livre Les « Nouveaux » clowns : approche sociologique de l’identité, de la profession et de l’art du clown aujourd’hui. Elle est également artiste de cirque : cordiste et performeuse. Ses recherches s’inscrivent à la fois dans le champ de la sociologie des arts et de la culture, de l'identité ou encore du genre. De par sa profession, elle s’intéresse de près à l’histoire sociale du cirque et aux milieux artistiques de manière générale.

 

Doctor in the sociology of art and author of the book  Les « Nouveaux » clowns : approche sociologique de l’identité, de la profession et de l’art du clown aujourd’hui, Delphine Cézard is, also a circus artist. She is a corde lisse (aerial rope) performer and does other kinds of artistic performances. Her research focuses on both the sociology of arts and culture and identity and gender. As a sociologist, she is interested in the social history of the circus and of artistic milieus in general.

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Bio d'Eva

Après des études en sciences sociales (Maîtrise en Socio-anthropologie du Développement de Paris 5 Descartes), Eva Fleur Riboli-Sasco vient de compléter un DESS en Arts, Création et Technologies de l’Université de Montréal où elle a pu expérimenter avec le processus de recherche-création.  Elle s’intéresse notamment aux stratégies d’intervention, de résistance et de revendication face aux expériences vécues de discrimination, d’oppression ou de marginalisation sociale. Elle porte une attention particulière au rôle combiné du corps et des technologies dans ces processus ainsi qu’à leur potentiel de réappropriation et détournement. Ses réflexions s’inspirent et se nourrissent de ses études académiques mais aussi de sa pratique et son étude du yoga Ashtanga et de celle, plus récente et encore débutante, des arts du cirque (trapèze et corde lisse).

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Présentation

Le cirque est, par excellence, l’espace scénique qui met le plus en jeu le corps et ses possibles. Le corps étiré et renforcé à l’extrême, en état de performance mais aussi de prise de risque, est en effet donné à voir en relation avec une esthétique travaillée. Il s’y présente à la fois dans un état d’authenticité propre à ses performances réelles mais aussi à travers un scénario ou une forme artificielle. Aussi, prises entre d’une part l’obligation de s’en tenir à des réalités pratiques (les hommes sont, par leur force, plus aptes à porter) et à faire plaisir au public qui parfois présente des attentes standardisées (le cirque est originellement un divertissement), et d’autre part la possibilité contemporaine de transgresser certaines normes sociales grâce au « nouveau » statut d’art du cirque et leur capacité à défier des lois physiques (les femmes de cirque sont fortes et les hommes souples), les artistes se retrouvent confrontées à des choix. Quels choix ont-elles vraiment ? Quels choix opèrent-elles ?  

The circus has this rare capacity of putting to work the body and its possibilities. A body that is stretched and strengthened to the extreme, performing but also taking risks as it is accompanied by a sophisticated aesthetic. This body then reflects the authenticity of very real bodily movements through a scripted performance. Stuck between, on the one hand the necessity to face practical realities (men are, because of their strength, usually more able to transport them) and the necessity to please their audience which has normative expectations (circus is originally aimed to entertain), and on the other hand the contemporary possibility to transgress social norms using the « new » status of circus as art and their ability to defy physics' law (circus women are strong and circus men are flexible), women circus artists  are faced with choices : What kind of choices do they really have? What kind of choices do they make?

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http://www.delphinecezard.com

© Auto-portrait

Bio

Doctorante et chargée de cours au Département de communication de l’Université de Montréal. Depuis l’obtention de sa maitrise (à Queens University, Kingston) elle travaille sur les représentations des identités lesbiennes et queer dans la culture populaire, ainsi que sur les nouvelles identifications homosexuelles. Elle est également fondatrice et éditrice de Minorités lisibles, la première revue des enjeux de genres et de sexualités de l’Université de Montréal.

 

Tara is a PhD student and a lecturer in the Communication Departement at the University of Montreal. Since the completion of her master at Queens University, she has been working on lesbian and queer representations in popular culture, as well as on new sexual identities. She is also the founder and editor of Minorités Lisibles, University of Montreal’s first gender and sexuality journal.

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Présentation

L’éclatement des possibilités d’identification des femmes homosexuelles ou vivant des expériences homosexuelles pose de nouveaux défis représentionnels. En effet, alors que les représentations lesbiennes dans la sphère de la culture populaire sont encore relativement invisibles et peu diversifiées, on remarque un changement dans la façon d’aborder la sexualité, soit comme quelque chose de fluide qui ne doit pas être catégorisée. Ce discours est notamment mis de l’avant par plusieurs célébrités du domaine de la musique et de l’audiovisuel, rompant avec des narratifs plus fixes des identités lesbiennes comme réalité historique et stratégie politique. Cette présentation propose d’examiner critiquement ce changement afin de répondre à la question suivante : Comment réfléchir les discours sur la sexualité lesbienne mis de l’avant par plusieurs célébrités dans la culture populaire nord-américaine ? En portant attention à la différence entre l’émancipation discursive de la sexualité lesbienne et ses réalités matérielles, j’argumenterai que certains discours qui circulent dans la sphère médiatique sont problématiques par leur banalisation des expériences lesbiennes décrites comme sexy, fun et sans contraintes.

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The multiple possible identifications for homosexual woman brings about many new representational questions. Indeed, as lesbian identities in popular culture are still poorly represented, there is a change in the way lesbian sexuality is talked about, meaning as something fluid that should not be restricted to categories. This discourse is brought forward by a few celebrities in the music and television world, marking a radical change from lesbian identities defined as a historical reality and a political strategy. This presentation proposes to critically examine this change in order to answer the following question: how should we reflect on the discourses on lesbian sexuality that have been put forward by celebrities in north-american popular culture? I will pay attention to the difference between the discursive emancipation of lesbian sexuality and its material realities to argue that some discourses that permeate popular media trivialises lesbian experiences as something sexy, fun and without constraints.

Photo © Auto-portrait

Photo © Éliane Humbert

Bio

Enseignante et militante depuis toujours, elle est rentrée dans le mouvement lesbien parisien en 1985 et s'est reconnue comme lesbienne radicale. Elle a publié notamment Le livre de Camille, roman du désir d'écrire en 2002, et Le Belvédère, roman du désir politique, en 2008, ainsi qu'une réédition en 2010 des textes des deux rencontres de 1981 et 1982 du Front des lesbiennes radicales de Paris. Pour l'instant, elle écrit la suite du Belvédère. En 1995, jeune retraitée, elle a ouvert dans la Somme une maison lesbienne de vacances, la seule au nord de la France, à 115 km de Paris, des plages de la Manche, et de la baie de Somme. Pour la rencontre de Bagdam à Toulouse autour des terres lesbiennes, elle a présenté dans un diaporama les dix premières années de cette maison, l'Impatiente, qui est toujours ouverte. Les lesbiennes et les homosexuelles de Paris et de la région parisienne en sont devenues les principales bénéficiaires au cours des années.

 

Marion Page has been a teacher and an activist for a very long time now. She entered the Parisian lesbian movement in 1985 and has since then identified as a radical lesbian. She published, in 2002, Le livre de Camille, a novel on the desire to write and, in 2008, Le Belvédère, a novel on political desire as well as a reedition, in 2010, of the 1981 and 1982 texts of the two meetings of the Front des Lesbiennes Radicales de Paris. In 1995, as a young retiree, she opened in Somme a lesbian vacation house, the only one in the north of France. It is situated at 115 km of Paris and is surrounded by the beaches of La Manche and the bay of Somme. At the meeting of Bagdam in Toulouse, on lesbian land, she presented, in a slideshow, the first 10 years of this house, l'Impatiente. Still open, it is the lesbians and homosexuals of Paris and the Parisian region who became the main beneficiaries of it as years passed.

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Atelier

Quand Monique Wittig, décédée en 2003, écrivait en 1978 son article « La pensée straight » (traduit en français en 1980), où elle démontrait que l'hétérosexualité était un système politique et que les lesbiennes n'étaient pas des femmes, (non plus que toute femme n'étant pas dans la dépendance personnelle d'un homme), un bon nombre de lesbiennes politiques se sont saisies de ce concept révolutionnaire pour l'approfondir, le développer, le travailler. Le lesbianisme radical était né. Un front des lesbiennes radicales (FLR) au nombre plus restreint, se dota d'un texte fondateur, une analyse critique du féminisme.

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When Monique Wittig, who died in 2003, wrote in 1978 her article « The Straight Mind » (translated to French in 1980), where she demonstrated that heterosexuality is a political system and that lesbians weren't women (as are all women who live without personal dependency on a man), a good number of political lesbians seized this revolutionary concept and aimed to deepen it, develop it and work it out. Radical lesbianism was born and a Front des Lesbiennes Radicales (FLR) wrote a foundational text and a critical analysis of feminism.

 

Présentation

Michèle Causse, décédée en 2010, grande penseuse lesbienne a analysé comme personne le langage commun, celui dont nous nous servons quotidiennement, d'un point de vue lesbien. Le langage est un outil primordial de l'oppression des femmes, concept développé de façon magistrale dans son livre « Contre le sexage », la conclusion étant qu'un travail de déconstruction au niveau de la grammaire, notamment du genre et des pronoms personnels, est à mettre en place.

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Michèle Causse who was an important lesbian thinker died in 2012. She analyzed like no one before her, everyday language from a lesbian point of view. Language is a central tool in the oppression of women, an idea she beautifully developed in her book Contre le sexage, the conclusion of which is that a work of deconstruction at the level of grammar, especially of gender and personal pronouns, has to be put in place.

Bio

Militante féministe et lesbienne, elle vit et travaille en Seine Saint-Denis en France. Plasticienne engagée, elle collabore aux archives lesbiennes depuis 1991 et elle anime, à la Maison des femmes de Paris, des groupes de paroles collectives contre les violences masculines subies par les filles et les femmes. Elle produit, depuis les années 70, des affiches, des toiles et des dessins et elle organise des performances collectives et politiques. Elle travaille également autour des représentations du corps des femmes et participe, depuis 1983, à des expositions collectives et personnelles. Durant le festival « Elles résistent » dénonçant les violences masculines, festival qu’elle a créé  avec des artistes militantes en 2012, elles utilisent les arts vivants : théâtre, musique, vidéo, en lien avec des débats sur les situations d’oppression et de résistance de féministes et lesbiennes en lutte. Elle a rédigé des articles dont un sur l’œuvre d’Artémisia Gentileschi (actes du 4e colloque du Printemps lesbien Bagdam lesbien). Sa dernière parution s’intitule Mouvements de presse des années 1970 à nos jours, luttes féministes et lesbiennes (2009) qu’elle a  rédigée en collaboration avec Martine Laroche et les Archives Recherches Cultures Lesbiennes.

Bio

She is an agender, racialized, queer and lesbian Montreal-based activist and academic in the making working on an Honors in Philosophy and a Major in Women's Studies at Concordia University. As a co-founder of the Montreal chapter of the Sisters of Perpetual Indulgence and of the Dyke March Montreal Collective as well as through the diversity initiative focused on minorities in academic philosophy The Inclusivity Project, Valerie's activism focuses on the one hand on addressing issues of safe(r) space, sexuality, sexual health and heterosexism in activist spaces and on the other hand to carve out space for and dig out the history of queer and lesbian bodies and experiences in institutions.


Agenrée, racialisée, queer et lesbienne, Valérie est une activiste et étudiante de Montréal. Elle étudie présentement à l'Université Concordia où elle termine un baccalauréat en philosophie et en études féministes. Co-fondatrice du chapitre montréalais des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence ainsi que du collectif Dyke March Montréal, Valérie participe également à The Inclusivity Project une initiative qui se concentre sur les enjeux touchant les différentes minorités qui étudient la philosophie. L'activisme de Valérie se concentre d'une part sur les enjeux de safe(r) space, de sexualité, de santé sexuelle et d'hétérosexisme dans les milieux activistes et d'une autre part sur visibiliser l'histoire, les vies et les expériences des lesbiennes et des personnes queers dans les milieux et les institutions qu'elles côtoient.

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Presentation

The Lesbian Avengers were a direct action group founded in 1992 in East Village New York focused on lesbian lives and lesbian visibility. This focus on visibility is both what made the Avengers what they are but also what lead to their demise. Indeed, what happens when people feel that they are not represented by the visibility you are trying to create? What animates this demand to see yourself in a book, a movie or in the activities of a lesbian activist group?

In this presentation, I will show, drawing from Kristeva's reading of Hannah Arendt's distinction between the “what” (“social appearance and biological attributes” (Kristeva 2001, 172)) and the “who” (what is disclosed in political action), how this demand to “have a you”, meaning to see yourself results from the failure of lesbian stories to become recounted stories and as such, for a lesbian “who” to be disclosed.

Reference : Kristeva, Julia. Hannah Arendt. Translated by Ross Guberman. New York: Columbia University Press, 2001.

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Les Lesbian Avengers formaient un groupe d'action directe fondé en 1992 dans le East Village à New York qui travaillait sur les enjeux qui touchent la vie et la visibilité des lesbiennes. Cette attention portée aux enjeux de visibilité lesbienne est à la fois ce qui définit les Avengers mais aussi ce qui les a conduites à leur perte. En effet, que se passe-t-il lorsque des personnes directement concernées par notre activisme et nos actions ne se sentent pas représentées par la visibilité que l'on tente de créer ? Qu'est-ce qui anime ce désir de vouloir se voir représenté dans un livre, dans un film ou bien dans l'activisme d'un groupe d'action directe lesbien ?

 

Avec cette présentation, je souhaite, en utilisant la lecture que Kristeva fait de la distinction Arendtien entre le « ce que » (« [les] apparences sociales et [les] attributs biologiques » (Kristeva 1999, 277)) et le « qui » (ce qui est révélé dans l'action politique), démontrer que cette demande de se voir représenter est le résultat de l'échec des récits lesbiens à être racontés et donc à un « qui » lesbien d'être révélé.

Référence : Kristeva, Julia. Le génie féminin : 1. Hannah Arendt. Paris : Fayard, 1999.

Dayna DANGER

(Canada) 

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How I found empowerment in baby oil ?

Empowerment et Huile pour Bébé: Mon histoire

Bio

Dayna Danger is an emerging Queer, Metis/Saulteaux/Polish artist raised in Winnipeg, MB. Utilizing photography, sculpture, and video, Danger 's practice questions the line between empowerment and objectification by claiming space with her human scale work.

 

Danger is currently based in Montreal, QC while obtaining her Graduate degree in Studio Arts from Concordia University. Danger held a Visual Arts Studio Work Study at the Banff Centre and participated in Candice Hopkins and Raven Chacon’s thematic residency :Trading Post. Danger’s first solo exhibition, Big’Uns, was shown at Urban Shaman gallery in Winnipeg MB. Danger currently serves as a board member for the Aboriginal Curatorial Collective (ACC/CCA).

 

Dayna Danger appartient à la nouvelle génération d’artistes. Queer, Métisse, Saulteaux et Polonaise, elle a été élevée à Winnipeg au Manitoba. À partir de la photographie, de la sculpture et du vidéo, sa pratique artistique interroge la frontière entre l’autonomisation et l’objectification. Elle le fait, entre autres, de manière spatiale par la réalisation d’œuvres  à échelle humaine.

 

Basée à l’heure actuelle à Montréal (Québec), elle détient un Baccalauréat en Arts plastiques de l’Université Concordia. Elle a obtenu une résidence au studio d’art visuel du Banff Center for Ars and Creativity, et a participé à la résidence thématique intitulée Trading Post, organisée par les artistes Candice Hopkins et Raven Chacon. Sa première exposition solo intitulée Big’Uns a eu lieu à la Urban Shaman Gallery à Winnipeg. Elle siège comme membre du Collectif des commissaires autochtones (ACC/CCA).

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Presentation

She will talk about the politics of body, empowerment, queerness through the lens and in art.

Elle parlera des questions politiques et artistiques qui traversent les thématique du corps, de l'empowerment et du queer.

Candace MOOERS
(Philippines, Irlande, Canada)
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Oeuvre(s) sur le travail
Artwork on Labor
Défis représentationnels à l’ère de la mondialisation
Representational challenges in the Digital Age 
Jules Falquet 
Expo rencontre avec l’artiste  / Expo meeting with the artist
Pamela DODDS (Canada) 
Inviting the viewer in
Dominique Bourque -
Transformer le monde
Changing the world 
Dalie Giroux 

Photo © Auto-portrait

© Yoann Gautier

Bio

Candace Mooers has worked in alternative media since 1995. Writing zines, hosting community radio shows, and organizing all-ages punk concerts, have all figured part of her DIY counter-cultural ethic. Her art practice explores gendered divisions of labour and digital cultures of communication via the mediums of embroidery, scavenged objects, and paper. She is a former President of the National Campus and Community Radio Association, past Executive Director of Gallery Connexion (Fredericton) and past Production Coordinator for The HTMlles 10: Feminist Festival of Media Arts + Digital Culture, produced by Studio XX (Montreal). In 2010, she co-founded the G20 Alternative Media Centre in Toronto, a temporary autonomous workspace for over 100 independent journalists to cover the protests from social justice perspectives. She earned a Bachelor of Arts in History and French Literature at the University of New Brunswick and studied in the Joint Graduate Program in Communication and Culture at York and Ryerson Universities.

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Candace Mooers travaille dans le milieu des médias alternatifs depuis 1995. Rédiger des « zines », animer des émissions de radio communautaire et organiser des spectacles punk font tous partie de son éthique de contre-culture « DIY ». Sa pratique artistique explore les divisions du travail et des cultures de la communication numérique par le biais de la broderie, la récupération d’objets et le papier. Elle a occupé le poste de présidente de l’Association nationale des radios étudiantes et communautaires, de directrice exécutive à la Gallery Connexion (Fredericton) et celui de coordonnatrice à la production des HTMlles 10 (festival féministe d'arts médiatiques + de culture numérique produit par le Studio XX à Montréal). En 2010, elle a cofondé le G20 Alternative Media Centre (Toronto), un espace de travail autonome et temporaire pour plus de 100 journalistes indépendants afin de couvrir les manifestations à partir des points de vue de la justice sociale. Elle a obtenu un baccalauréat en histoire et littérature française de l’Université du Nouveau-Brunswick et a étudié dans le cadre du programme conjoint des cycles supérieurs en communication et culture (Université York et Université Ryerson).

Photo © skp

Photo © skp

Julie VAILLANCOURT 

(Montréal, Canada)

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Concert

Bio 

Accompagnée de ses musiciens, Julie Curly présente ses « confessions » en chansons, à saveur pop, tirées de son premier album auto-produit comprenant 12 titres francophones (Confessions, 2014). Comme un zèbre dans le désert, le single de l'album, fut entendu dans des radios communautaires (Québec, Ontario, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Belgique). Des chansons à texte inspirées par les relations amoureuses et les réflexions sur la vie, qui s’animent sous forme d’histoires, comme des courts-métrages, avec une trame sonore variée. Julie fait ses confessions au public, tantôt humoristiques, tantôt déchirantes, parfois agrémentées d’anecdotes, mais toujours éloquentes, soulignant l’importance que l’auteure accorde à des textes riches et évocateurs, qui font à la fois sourire et réfléchir.

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Julie Curly is a singer-songwriter from Montreal with passion for singing in both English and French. The song Comme un zèbre dans le désert, the single of her 12 track french album, Confessions(2014), was heard on community radio in Quebec, Ontario, New Brunswick, Nova Scotia & Belgium. Her music is inspired by storytelling and visual imagery. Her first English release Silk Stocking Districttells the story of feminine power, and the strength of a woman who won't sleep her way to the top. The vibrancy of New York comes through in the catchy song and the video was shot on location in the Big Apple. It is no surprise that New York plays a central role in Silk Stocking District, nor that Julie chose to write about a powerful woman with strong convictions. Julie entered the world in Montreal on the same day that John Lennon was murdered in NYC . She was born prematurely, and struggled in her early days. There is no doubt the connection to this fateful day, and the determination she needed to survive has influenced her music. She tells her story in Can you imagine? (The Killing of John Lennon). The music video of the song won prizes such as an Akademia Music Award (California) for best live performance and finished number one with more than 5000 views on the Beat100 (Britain) Music Video Charts in 2015. In February 2016, her song Daydream was selected to be part of a compilation by independent Montreal label Jeunesse Cosmique and is now on rotation on some Montreal University radios.

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Concert

Comme un zèbre, dans le désert, Bobby G.

 © skp

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